déclenchite aigue en numérique vs temps pris en argentique
Publié : samedi 9 mai 2009 à 11h54
Je lis souvent, et les pirates n'échappent pas à la regle, que le numérique provoque une débauche de déclenchements, remplissant les cartes mémoires par rafales provoquées par l'observation sur l'écran de controle de l'image qu'on vient de prendre...
Comment faisiez-vous avant l'arrivée de cet écran béquille?
On imaginait la photo telle qu'elle allait sortir de la cuve après son passage dans le noir et la chimie.
On revait sur l'existence d'une photo parfaite dans la série réalisée.
On était déçu parfois de ce qui sortait du dével', du coup, on réfléchissait, on se demandait pourquoi, on essayait autre chose dès qu'on en avait l'occasion. Et on recommencait, le lendemain, le surlendemain, le mois d'après si l'occasion ne s'était pas présentée avant, on avait le temps de murir notre réflexion sur LA photo qu'on voulait faire!
Or donc, les "argentistes" se remémorent souvent cette époque où l'écran de controle ne perturbait pas notre démarche lente de maturation.
Il suffit simplement, pourtant, d'éteindre cet écran de contrôle qui consomme tant d'énergie et provoque tant de gestes inutiles.
Il suffit d'attendre, pour faire son tri, de charger les photos de la journée sur son ordi, de ne rien toucher sur le moment, et se laisser quelques jours pour revenir dessus!
Vous allez voir, vous reviendrez de vos balades avec 30 clichés enregistrés au lieu de 300, et 3 bonnes photos sur ces 30 au lieu du même nombre sur 300 pdv... (10% au lieu de 1% de réussite, c'est très valorisant).
Vous faites quoi vous, pour diminuer cette inflation du nombre de clichés?
Comment faisiez-vous avant l'arrivée de cet écran béquille?
On imaginait la photo telle qu'elle allait sortir de la cuve après son passage dans le noir et la chimie.
On revait sur l'existence d'une photo parfaite dans la série réalisée.
On était déçu parfois de ce qui sortait du dével', du coup, on réfléchissait, on se demandait pourquoi, on essayait autre chose dès qu'on en avait l'occasion. Et on recommencait, le lendemain, le surlendemain, le mois d'après si l'occasion ne s'était pas présentée avant, on avait le temps de murir notre réflexion sur LA photo qu'on voulait faire!
Or donc, les "argentistes" se remémorent souvent cette époque où l'écran de controle ne perturbait pas notre démarche lente de maturation.
Il suffit simplement, pourtant, d'éteindre cet écran de contrôle qui consomme tant d'énergie et provoque tant de gestes inutiles.
Il suffit d'attendre, pour faire son tri, de charger les photos de la journée sur son ordi, de ne rien toucher sur le moment, et se laisser quelques jours pour revenir dessus!
Vous allez voir, vous reviendrez de vos balades avec 30 clichés enregistrés au lieu de 300, et 3 bonnes photos sur ces 30 au lieu du même nombre sur 300 pdv... (10% au lieu de 1% de réussite, c'est très valorisant).
Vous faites quoi vous, pour diminuer cette inflation du nombre de clichés?