|
||
|
Merci nel : il fallait au moins ça pour débuter une nouvelle page...
Finalement tu es encore plus souvent que moi dans les églises... |
|
|
||
|
Donc je fais la chasse aux dolmens, mais c'est une autre histoire. Sur les sites dolmeniques de mon pays je suis en train de remarquer que le parcellaire est d'un grand intérêt et particulièrement les constructions de murets de pierres sèches, voici une petite sélection : Ces murets sont en principe datés du XIX° siècle pour leur édification mais il est probable que pour beaucoup il existait antérieurement des divisions parcellaires aux mêmes emplacements. Je ne sais quel degré de certitudes on peut avoir sur la datation de ce type de construction. En tout cas ceux qui ont fait ça sont des artistes, c'est un bonheur de tomber sur des mètres et des mètres de ces murs. "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
|
|
||
|
Oncle Coignet saura sans doute en dire davantage pour compléter ta recherche. Quant à moi je trouve ces empilements très joyeux, ils me font penser à des jeux d'enfants. D'abord on s'applique, puis on fatigue un peu et puis, pour finir, on fait "n'importe quoi". Mais quand c'est fini, c'est beau
nel tu es partie longtemps, mais ça valait la peine |
|
|
||
|
Voici un message de tonton
Les parcellaires de nos régions ont généralement deux grandes origines : celto-ligure, et romaine. Les premiers sont le résultat de défrichages agro-pastoraux, de parcours, de mise en culture, par des civilisations pastorales, agricoles et villageoises. Leur logique est généralement intimement topographique, suivant les lignes de plus grande pente et les courbes de niveaux. Les seconds sont des divisions de colons, mises en place par des géomètres, sur une base de grand carroyage de 710 m de côté, les centuries, d'une surface de 50 ha. Ces divisions sont créées en plaine, et évitent les reliefs. Dans la vallée du Rhône, c'est assez amusant d'en examiner la logique. Je posterai des schémas que j'avais tracés il y a quelques années, et qui sont sur mon ordinateur du bureau. Les tracés parcellaires d'aujourd'hui gardent encore la trace forte de leurs origines. Les tracés romains ont généralement évolué, ont été morcelés, mais leur origine orthonormée est encore clairement lisible. Souvent, entre la période antique et le haut Moyen-Âge, il y a eu un important abandon de terres autrefois cultivées, mais les tracés sont restés en place, par des chemins, des murets, et des propriétés. C'est la permanence de la propriété foncière qui explique la permanence des tracés. Les terres se vendent, s'échangent, sont remembrées ou divisées, mais la base des tracés demeure. Sur certains territoires, on en a fait un historique précis, en déchiffrant les terriers, ou les polyptyques, registres descriptifs des propriétés, et permettant d'établir le sens s'y rapportant. On les appelle aussi les cadastres écrits. Les terrains et leur localisation sont décrits : à côté de tel mur, derrière telle maison, au pied de la colline, près du pont, suivant la rivière, etc. Ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle que se développent des cadastres dessinés, résultat d'un relevé, d'un arpentage. Le cadastre est généralisé par décision de la Convention, actée par une loi de 1807, ce qui explique que l'on parle le plus souvent, de manière abusive, de cadastre Napoléon. Pourquoi cette digression ? Pour expliquer que pour des raisons de propriété du sol, les tracés demeurent à travers les millénaires. Les murs sont issus de l'épierrement des parcelles cultivées. Ils délimitent les parcelles, et longent les chemins. Ils sont en effet souvent assez récents, datant du XIXe siècle, car c'est une période de très grande expansion rurale. Une très grande partie de nos villages, hors les centre bourgs seigneuriaux antérieurs hérités du Moyen Âge, date aussi du XIXe siècle. Les seules manières de dater la présence de ces murs, est de faire une recherche historique permettant d'établir de quand date la mise en culture massive d'une zone, ou d'estimer leur âge en fonction de leur état, cette deuxième méthode étant très empirique, car ils peuvent avoir été contruits en plusieurs fois, ou reconstruits. En effet, les techniques de construction de ces murs évoluent fort peu à travers les siècles, et un mur rural de pierre sèches du XVe siècle ressemble énormément à un mur de la fin du XIXe siècle. On peut mieux dater les murs de corps de ferme, en raison de l'utilisation de liants. Suivant leur nature, et l'usage d'une taille de pierre plus ou moins professionnelle, on saura mieux dater. On sait aussi dater un mur par l'examen de ses détails annexes : les chaînes, les baies, les motifs architecturaux. Sur un mur en plein champ, on manque de repères ! Nel : la première photo est absolument superbe ! Moi qui ai photographié des km de murs, je l'apprécie énormément. |
|
|
||
|
coignet
Dans la vallée du Rhône, c'est assez amusant d'en examiner la logique. Je posterai des schémas que j'avais tracés il y a quelques années Les voici. Le premier est directement inspiré de la source citée (Histoire de la France Urbaine, tome 1). Il donne les directions des cadastrations romaines dans la vallée du Rhône. Le deuxième montre comment les principales directions d'une première division parcellaire restent lisibles 2000 ans plus tard, même à travers le parcellaire d'un centre ville médiéval. |
|
|
||
|
J'aime bien quand le Pirate en chef fait ses grandes explications historico-techniques Ibergekumene tsores iz gut tsu dertseylin
(C'est un plaisir de raconter les ennuis passés) Proverbe yiddish |
|
|
||
|
Tu es probablement le seul ! |
|
|
||
|
coignet
:hin: Tu es probablement le seul ! Le tôlier nous ferait-il un petit coup de calgon ? |
|
|
||
|
Il calcifie Mais non, ce n'est pas parce que l'on ne dit rien qu'on ne t' pas | |
|
||
|
Voici un grand, vrai, presque sublime, lieu d'architecture : Tournus, Abbaye Saint-Philibert.
J'aime tout particulièrement la grande salle au-dessus du porche soufflets du buffet d'orgues vue de la nef depuis l'étage au-dessus du porche Nikon D700 - 2/20 Ais |
|
|
||
|
Par ces chaleurs, il est bon de se mettre au frais | |
|
||
|
Malgré les remarques désobligeantes de lucterius picratus (pour qui il se prend celui-là ? ) à propos de mes équipements et malgré une énorme surcharge de travail, je vous poste une image faite ce weekend avec le TSE 17mm lors des journées internationales du malbec 2010. "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
|
|
||
|
Il est chouette ce pont, il est comme ça tout le temps ou juste un moment. Ou alors il est pas du tout car allongée dans l'herbe parmi tes concitoyens tu as vu passer quelque chose sur lequel tu as tiré quelques taffes et là ce joli pont s'est illuminé comme à Brodway L'idée d'un univers infini me rend fou |
|
|
||
|
Le Pont Valentré à Cahors
Jusque là-bas les éclairagistes fous ont amené cette mode de lumières flashy, j'espere bien que ce n'est pas toute l'année comme ça. ça me rappelle les mises en lumière de Toulouse que je trouve personnellement affreuses avec toutes ces couleurs vives |
|
|
||
|
Tiens, moi aussi je trouve ces lumières de Toulouse assez moches. Mais plus ridicules que vraiment affreuses.
Je suis toujours étonné par ce parti pris d'un certain art contemporain adopté par les officiels : changer notre perception des choses est le maître mot. Ainsi, si j'éclaire les choses en rouge, je ne vais pas les voir de la même manière qu'éclairées en vert ; c'est très concept… Si je mets quelques rayures (toujours TM évidemment), je vais aussi agir sur la perception que mes contemporains auront du lieu que j'aurais rayé, moi édile éducateur. J'avoue que cela m'agace généralement pas mal. Que ceci n'enlève rien au plaisir qu'il peut y avoir à simplement faire la fête. Dans le cas montré par Nel, il me semble que c'est beaucoup plus festif qu'éducatif : on fête un vin particulier (le Malbec), et à cette occasion, on projette quelques éléphants roses en un endroit mythique, profitant des reflets gratuits. C'est plutôt amusant. |
|
|
||
|
En septembre 2008 j'étais aux journées nationales de la Lumiere a Toulouse et c'est la que j'ai découvert ces mises en Lumiere qui nous ont été présentées avec fierté par l'ingénieur en chef éclairagiste de la ville , j'avoue que les clochers illuminés en rose bonbon , les ponts avec des éclairages bleu , verts...la ligne lumineuse immergée du bazacle m'ont fait l'effet d'une transformation de la Ville (dans laquelle j'ai vécu) en un espece de disneyland lumineux.
Bien qu'étant adhérent de l'AFE , je n'adhere pas a cette nouvelle mode de mise en lumiere , je suis plutot partisan d'un éclairage doux avec respect du ciel nocturne mais les élus raffolent de ces gadgets d'autant plus que les solutions en LED sont très "developement du râble". Cette année les journées nationales de la lumiere sont a Tours , il y a fort a parier que la aussi on aura une débauche d'éclairage de ce type. |
|
|
||
|
J'ai un peu omis de vous répondre depuis le post de de cette image, je suis assez d'accord avec vous quand j'ai vu ce "truc" je me suis dit ils sont fous.
Ce que ne montre pas la photo, sauf la série complète, c'est que l'éclairage change selon un cycle automatique parfaitement répété (vive l'informatique), les motifs changent on passe des carrés, aux pois puis aux rayures. c'est assez ridicule, au final l'architecture n'est jamais valorisée ni utilisée en tant qu'elle même ni même "montrée". Le pont fortifié, de lien devient écran et c'est tout. Mais c'est amusant, c'est coloré et ça ne dure que 4 ou 5 jours. plus tard dans l'été on recommence avec un spectacle son et lumière avec projection d'images et tout le toutim, ça se passe certains soirs de juillet et août. Le 14 juillet on tire le feu d'artifice au dessus du pont, c'est d'ailleurs le 13 au soir qu'on fête le 14 juillet; je suppose que c'est plus facile de trouver un artificier le 13 juillet que le 14. Le reste de l'année c'est un éclairage plus soft et assez beau ma foi. Pour en revenir aux journées du Malbec, le malbec n'est pas un vin mais le cépage principal du vin de Cahors. Il se produit sur la zone du Cahors traditionnel fait d'un assemblage de 2 ou 3 cépages dont le Malbec à 70% (je crois), maintenant on trouve de plus en plus de 100% Malbec, c'est un cépage qui a été exporté en Argentine dans l'entre deux guerre. Aujourd'hui c'est l'Argentine qui est le plus gros producteur de Malbec du monde. Mais c'est à Cahors qu'on fait la fête, au bout du pont à gauche sur la photo il y a une bodéga, avec scène musicale et 2 bars de dégustation, on achète son verre et on goute ce qu'on veut, et là sur le pont sous la bâche suspendu sur l'eau, la nuit, l'ambiance est assez spéciale. "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
|
|
||
|
Voici l'architecture qui nous a vus naître, pour la plupart d'entre nous.
Château-Arnoux, cet après-midi. Nikon D700 - 28mm-PC |
|
|
||
|
Suite à une "Photo du jour"
http://www.pirate-photo.fr/forum/viewto ... nesw#22033 Je tenais à vous faire voir ce bâtiment inauguré il y a quatre ans. Il se nomme "Le double" car il double le volume de la "Chapelle des Brigittines", qui sert de salle de spectacle. (Après la chute des feuilles, j'essayerai de faire une photo frontale des deux façades) Pour plus d'infos : http://www.brigittines.be/index.php?cid=10000 Faut, faudra, faudrait … Il aurait fallu. |
|
|
||
|
Bonsoir,
Un peu de béton, c'est pas mal aussi ... M6/Hexanon28/Neopan400 |
|
|
||
|
Bien bien Poch | |
|
||
|
Je retombe par hasard sur cette image que j'avais prévu de poster ici de longue date Voilà qui est fait ! Escalier de collège ... "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
|
|
||
|
C'est mystérieusement très beau.
Tu devrais passer plus souvent nel... |
|
|
||
|
Nel, tes apparitions sont oniriques L'idée d'un univers infini me rend fou |
|
|
||
|
Mais je passe souvent, tous les jours et plusieurs fois par jour ...
je regarde et "j'écoute", mais j'ai du mal avec ma production, alors je poste peu, je cherche, je reu-fléchis. Besoin de tout reprendre depuis le début ! Chouette, j'ai tourné la page !... "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
|