Je découvre progressivement toutes ces possibilités Pour ce qui est des pipettes de couleur, je patauge.....
Un de ces 4, quand nous serons installés, on se fera un séminaire lorrain convivial barbecue + post production...
Le CMOS Canon a l'avantage de permettre une grande latitude de pose, le prix à payer étant des raw un peu mous en apparence.
Si tu veux retrouver le rendu "diapo" il faut exposer à droite (correction d'expo systématique à -2/3 que tu peux ajuster avec la molette) et donner un peu de densité au traitement en ramenant l'histogramme vers la gauche (il est inutile de vouloir remplir les 256 niveaux à tout prix). Perso j'utilise uniquement la suite CS3, CR + photoshop, ayant essayé d'autres solutions à mon avis inutilement complexes (j'appliquais également ce raisonnement au scan d'où mon usage exclusif de vuescan).
Tes basses lumières sont parfois un peu froides (manque de rouge et excès de bleu) : je n'utilise personnellement que deux réglages à la prise de vue, 5200 et 3200, et pour les lumières complexes j'utilise soit une carte de gris neutre, soit la pipette de neutre Camera Raw.
Ne te complique pas trop la vie, Michel, elle est courte, profite de tes voyages et de tes belles photos spontanées.
Edit : deux exemples vite fait, mais c'est à toi qu'il revient de "faire ton oeil", cf Coignet.
Histogramme ramené un poil à gauche (outil niveaux et TF/TC) :
Balance de couleur un peu réchauffée (outil balance des couleurs) :
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant Raymond Depardon, Errance
Merci pour ton regard critique suivi d'explications avec exemples à la clé
N'ayez crainte, je ne me pas la tête
Mais ayant à disposition du matériel performant, j'essaye de l'utiliser correctement et c'est aussi pour vous présentez des photographies correctes que je m'applique
Merci encore pour l'intérêt que vous portez à cette série
A proximité de Kampong Thom se trouve le site archéologique de Sambor Prei Kuk datant du VII° siècle, période dit pré-angkorienne sous le règne d’Isanavarman (618-628).
On distingue trois périodes artistiques dans l’histoire de l’art khmer:
la période pré-angkorienne du VI au VIII°siècle après JC
la période angkorienne du IX° au XIII° siècle
la période post-angkorienne du XIII°siècle
Chaque période se subdivise en style artistique différent car vous pourrez découvrir au fur et à mesure des temples présentés.
Sambor Prei Kuk est un grand ensemble de trois groupes de temples en brique disséminés dans la forêt, avec au total une centaine de sanctuaires. Ce sont des temples tours ou Prang dont certains sont creux.
L’ensemble est d’un grand calme et désert. Beaucoup d’arbres n’ont pas de feuille car nous sommes en hiver bien que la température avoisine les 35 degrés Celsius.
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Vue de l'intérieur d'un Prang creu
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Lion gardant l'entrée d'un temple
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Le visage cette sculpture me paraissait étrange car ses traits ne semblent de type asiatique. Il existait trois autres sculptures du même type
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Parfois la végétation reprend le dessus
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Un linga sur son yoni.
Le linga, représentation de Shiva à l'intérieur des temples qui lui sont dédiés, et une pierre de forme phallique qui surgit d'un socle symbolisant la vulve, le yoni, de la parèdre de Shiva.
Sur la photo, on distingue un conduit d'évacuation pour les eaux recueillies toujours dirigé vers le nord, alors que l'entrée des temples est à l'est (sauf pour le temple d'Angkor Vat qui s'ouvre à l'ouest)
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Monsieur Sou, notre guide cambodgien, nous raconta comment sa paire de lunettes lui sauva la vie lors de l’arrivée de khmers rouges à Phnom Penh en 1975.
Rappel historique
En mars 1970, le général Lon Nol prend le pouvoir par un coup d'état avec l'aval des Etats-Unis. Le roi Norodom Sihanouk se réfugie à Pekin et s'associe aux communistes. Il crée un gouvernement en exil et signe une alliance avec la faction khmer rouge de Pol Pot qui avait fondé en 1951 le parti révolutionnaire du peuple khmer.
Le 17 avril 1975, les Khmers rouges entrent dans Phom Phen et imposent son évacuation forcée ainsi que des autres villes du pays sous prétexte de raids américains imminents. Les élites dites intellectuelles sont éliminées. Le régime de Pol Pot met en place des déplacements massifs de population, le travail forcé, la famine et généralisation de la torture ainsi que des exécutions sommaires. Le camp de torture Tuol Sleng ou S-21 n’a laissé que 4 survivants sur 14 499 prisonniers. Le nombre total de victime est estimé de 1,3 jusqu’à 2,3 millions de morts soit 17 à 30% de la population cambodgienne d’alors.
Le 25 décembre 1978, l’armée Vietnamienne envahit le Cambodge et renverse le régime khmer. Le destin incertain du Cambodge va persister jusqu’aux accords de Paris en 1991 qui placent le Cambodge sous tutelles des Nations-Unies jusqu’à l’organisation libre en 1993.
Revenons à notre guide. Lors de la prise du pouvoir par les khmers rouges en 1975, monsieur Sou vivait à Phnom Penh et exerçait la profession de gendarme. Toute personne fonctionnaire ou militaires avant l’arrivée des khmers était arrêtée, torturée et généralement exécutée. Lors de son arrestation, monsieur Sou cassa ses lunettes dans un moment de panique. Atteint d’une myopie très sévère, il ne voyait plus rien. Pris de panique, il pleurait et n’arrivait à répondre aux questions qui lui furent posées. Pris pour un demeuré, il fut envoyé dans un camp de travaux forcés dans une carrière et eut ainsi la vie sauve!
Sur le chemin du retour, nous faisons une halte dans un village
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Un jeu de tir à l'arbalette pour gagner une glace si la flèche atteint sa cible sur le disque que fait tourner le marchand!
C'est un bien beau voyage que tu nous fais partager, Proteus. Merci.
Le traitement des dernières semble bien amélioré.... ce qui rend davantage agréable la joie qui se dégage de tous ces visages complices avec le photographe.
"L'histoire des lunettes" est assez terrifiante quand on la replace dans son contexte... et pourtant, sur certaines photos (49-50) je ne peux m'empêcher également de penser à Mowgli, Baloo ainsi qu'au King Louis...
"L'histoire des lunettes" est assez terrifiante quand on la replace dans son contexte...
Effectivement, C'est terrifiant.
Nous avons eu par la suite un autre guide cambodgien qui était en deuxième année de médecine à Phnom Pehn lors de l'arrivée des khmers rouges en 1975. Sachant la manière de traiter les intellectuels, il se garda bien de leur dire lors d'un interrogatoire qu'il était étudiant. Il "joua" à celui qui savait à peine lire et fut également envoyé dans un camp duquel il réchappa.
Je suis chaque jour avec beaucoup de plaisir ce grand récit de voyage.
L'arbre de la photo 48 est —pour nous vu d'ici— extraordinaire, et c'est une belle photo !
J'aime beaucoup aussi le Prang creux de la photo 42.
Les portraits sont particulièrement joyeux, baignés de sourires, de couleur et de soleil.
Monsieur Sou nous emmena dans son village natal où il grandit jusqu'à son départ pour Phnom Pehn
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Les écoliers portent un uniforme. Le nombre de place étant insuffisant dans les écoles, les cours sont souvent groupés sur en une demi journée pour permettre de doubler les effectifs par classe
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une future mariée
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Les délicieuses noix de cajou grignotées à l'apéritif sont la graine située à l'extrémité du fruit
Le sourire de ces gens doit effectivement nous donner à réfléchir. Leur vie quotidienne est difficile, loin de nos petites préoccupations, sans oublier bien évidemment leur passé douloureux
A méditer....
Une journée de route pour se rendre de Phom Pehn à Battambang, les deux villes étant distantes de 291 kilomètres. Le réseau routier du Cambodge reste peu développé: des routes dites nationales reliant les grandes villes, puis de routes mal entretenues et rapidement de la piste dès que l’on s’écarte des axes principaux.
Cette région du centre du Cambodge est constituée d’une plaine alluviale très fertile encadrée de collines appelées Phnom. Le pays est parcouru par un important réseau hydrographique: le Mékong, né au Tibet et long de 4200 kilomètres, et le Tonle sap, le plus grand lac d’Asie d’une superficie de 2600 kilomètres carré. Lors de la saison des pluies, cette immense nappe lacustre quadruple sa surface en quelques semaines et sa profondeur passe d’un mètre à plus de dix mètres.
Le riz est la culture de base du Cambodge. Les Cambodgiens n’ont qu’une seule récolte par an (sauf quelques rares parcelles où sont cultivés le blé d’hiver de moins bonne qualité) contrairement aux Vietnamiens qui en ont trois. En ce mois de mars, les rizières sont à sec.
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Récolte du riz d'hiver
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Maison cambodgienne typique sur pilotis
Etape au village flottant de Krar Kor au bord du lac Tonle Sap. Les maisons flottantes sont fixées à des pieux permettant d’être ainsi facilement déplacées selon le niveau d’eau du lac.
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En milieu d'après-midi, nous faisons une halte dans une pagode. La pagode réunit habituellement un temple, un lieu d'habitation pour les bonzes et des stupas pour honorer les défunts. C'est un lieu de vie très fréquenté les après-midi après la classe
Superbe projection, toujours avec le sourire Les antennes de télévision et autres paraboles soulignent malgré tout le rattachement à la civilisation occidentale, ils commencent donc à être " pollués " Merci encore et toujours, Michel
Très agréable Michel. Cadrage spontané sans intrusion, aucune sensation de gène. Les couleurs locales participent au décor. J'ai le sentiment que tu as pris beaucoup de plaisir à ce voyage. Les sourires en reportage ne sont pas légions, probablement que tu y es pour quelque chose.
Superbe projection, toujours avec le sourire Les antennes de télévision et autres paraboles soulignent malgré tout le rattachement à la civilisation occidentale, ils commencent donc à être " pollués " Merci encore et toujours, Michel
Tu remarqueras, Henri, que sur la photo 76 il y a une publicité pour le téléphone portable qui commence à se développer rapidement au Cambodge.
Très agréable Michel. Cadrage spontané sans intrusion, aucune sensation de gène. Les couleurs locales participent au décor. J'ai le sentiment que tu as pris beaucoup de plaisir à ce voyage. Les sourires en reportage ne sont pas légions, probablement que tu y es pour quelque chose.
Je suis très touché par ton message, bien évidemment également touché par les messages des autres Pirates J'ai effectivement pris beaucoup de plaisir à photographier tous ces visages. Je pense que si j'ai pu le faire aussi facilement, c'est parce qu'en restant deux semaines exclusivement au Cambodge nous sommes allés visiter des coins peu fréquentés par les touristes. Bien souvent, une visite au Cambodge se résume à un passage de 2 ou 3 jours à Siam Reap pour visiter les grands sites angkoriens au retour d'un voyage au Laos ou Vietnam.
Visite du temple angkorien de Vat Ek Phnom datant du XI° siècle
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Deux gamins semblant sortis de nul part
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Le Barattage de la Mer de lait
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Motif de feuillage pour un linteau
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Je vous présente Kala également nommé Râhu. Cette créature myhologique bouddhiste et hindoue est souvent représenté sur les bas-reliefs. C’est un monstre léonin avec de gros yeux globuleux, sans machoire inférieure et avec des crocs visibles ou des mains sans avant-bras.
«La légende de Kala, démon des éclipses, est liée au barattement de la Mer de lait. Kala voleur l’armita, liqueur d’immortalité est dénoncé par le Soleil et la Lune à Vishnou qui d’un jet de son disque lui sectionne le corps en deux. Depuis chaque tronçon demeurant immortel s’efforce pour se venger de dévorer le Soleil et la Lune chaque fois qu’un de ces astres passe à sa portée»
(Maurice Glaize, Angkor, Editions Maisonneuve)
Édité 1 fois par Proteus jeudi 25 mars 2010 à 8h17
Ces jeunes bonzes sont à la fête, le chaton aux grandes oreilles semble subjugué par ton appareil, mais qu'écoute le jeune homme avec son baladeur ou téléphone portable ?
Et toujours ces couleurs à faire disjoncter un cmos Merci Michel
Nous prenons la route pour nous rendre à Siem Reap, dernière étape de notre voyage.
Une halte dans une ville pour une ultime visite dans un marché local
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Les balcons en métal brillant paraissaient être un signe de réussite sociale
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En fin d'après-midi, nous visitons en bateau à moteur le village flottant de Mechrey sur le Tonlé Sap
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Le niveau de l'eau commençant à être bas, il fallut aller chercher assez loin, après un long trajet sur une piste, l'embarcadère. Nous suivons un canal qui mène au lac Tonlé Sap
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L'activité des habitants de ce village est liée à la pêche. L'ambiance est totalement différente du village flottant de Krar Kor où régnait une intense agitation. Ici tout est plus clame et parait beaucoup plus pauvre
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L'école flottante
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Et pour ce rendre à l'école, une seul moyen: la barque!
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Des buffles ne manifestant aucun intérêt pour nous
La fin de notre voyage sera consacré à la visite des temples du site d'Angkor. Je sélectionnerai les photographies pour ne pas vous lasser des temples.
Quel récit, quel voyage !
C'est le sujet le plus long du Pirate !
C'est un roman photographique !
N'y vois aucun sous-entendu désobligeant, il s'agit d'un grand carnet de voyage, genre encore non abordé ici de cette manière là.
Chaque nouveau chapitre est un petit thème explicité et raconté, et ça se suit comme un feuilleton, avec plaisir.