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Sommaire :
Ayant montré ce beau reportage à mon épouse, celle-ci m'a rappelé qu'elle avait été prévenue que la saison des "cerisiers en fleurs" serait terminée quand elle arriverait au Japon, lors d'une tournée du Ballet du XXe Siècle (en 1967 ! ). Comme elle filmait ses voyages en "2 x 8", avec une petite caméra "Paillard Bolex", elle avait donc filmé, avant son départ, des "cerisiers en fleurs" à Bruxelles en prévision du montage et du générique de son film sur le Japon. Mais elle fut très étonnée de constater que les japonais prolongeaient la saison des "cerisiers en fleurs" en décorant les arbres … De fleurs en papier ! "Ils sont fous ces japonais" Faut, faudra, faudrait … Il aurait fallu. |
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Laurent, tes sorties sont impeccables Très homogènes, le pont entre argentique et numérique se fait tout en douceur. Tu tires de mieux en mieux, ni trop, ni trop peu. Cela m'inspire pour mon travail L'idée d'un univers infini me rend fou |
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Je ne vais pas être original car je confirme les dires de notre Ami Garp Pas différence en effet, entre le numérique et l'argentique, très beau traitement pour les deux (je me répète) | |
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Garp : je suis sensible au compliment (c'est l'un de mes défauts). Je tente de trouver l'équilibre entre une représentation satisfaisante de la réalité, et l'indispensable interprétation.
L'œil s'exerce à regarder ce que font les uns et les autres, en tentant de comprendre ce qu'on apprécie … ou pas (comme dirait Tromer). En réponse à l'histoire racontée par insoL : la tricherie consistant à insérer des fleurs de cerisiers belges n'est utilisable qu'en Europe, car un œil exercé reconnait la supercherie, le cerisier japonais étant différent du cerisier belge, et en particulier de ceux que nous appelons, (allez savoir pourquoi), sous nos latitudes, cerisiers japonais. Nous avons observé ces fleurs de papier, décoration assez répandue, pouvant en effet même être présentes sur des arbres. Il y en avait en pleine période de floraison : peut-être celles vues en 1967 étaient elles simplement encore là plutôt qu'ajoutées pour faire durer la fête, comme peuvent parfois traîner quelques semaines durant nos décorations de Noël. Regardez cette photo d'août 1989 : on y voit des branches feuillues. Cette rue commerçante d'Asakusa à Tokyo, était décorée de manière semblable, mais avec des fleurs de cerisier de papier. Nous vous l'allons montrer bientôt ! |
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Les cerisiers japonais sont en effet fort différents de nos '"cerisiers du Japon" mais bon, "c'était du cinéma"
Merci pour l'explication, convaincante ! Mais, quand même, "ils sont fous ces japonais". D'accord avec Garp pour rendre hommage aux "tirages" et aux qualités, pas seulement techniques, de ce reportage. Faut, faudra, faudrait … Il aurait fallu. |
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Voici à peu près le même endroit, soit Asakusa à Tokyo, vers le 5 avril dernier, dans l'année commerçante en direction du temple Senso-ji :
HS-3 La verrière est déposée, mais c'est bien le même endroit. Les branches de papier décoratives sont ornées de fleurs de cerisier en papier ! On retrouve, au bout de l'allée, face à la pagode, les mêmes décorations de fleurs de papier. HS-4 Nikon F2 - 2/35 F - Fujicolor-400 J'ai eu du mal à faire ces numérisations… |
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C'est génial de voir ces deux photos avec plus de 20 ans d'écart | |
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Belle prise Laurent Les jupes sont plus courtes | |
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Les jeunes filles ont souvent des jupes très très courtes, en effet !
Mais surtout, les jeunes sont nombreux à adopter une allure vestimentaire très amusante, sorte de jeu après avoir quitté l'uniforme des lycées, et avant de porter le sage costume des salarymen et salarywomen. Lycéennes dans le jardin du Ginkaku-ji HS-05 Jeunes gens dans une des nombreuses rues commerçantes couvertes de Kyoto HS-06 HS-07 Remarquez, quel que soit l'habit, l'omniprésent parapluie ! Pour les collégiens, sous l'uniforme, la liberté s'exprime avec les chaussures HS-08 Chez les femmes, la chaussure est aussi souvent l'objet de jeux accompagnant un habit plus sage. HS-09 Nikon F - HS-05 : 2/35 F - Fujicolor-400 ; HS-06 & HS-07 : 2/35 F - Fuji Natura-1600 HS-8 & HS-9 : 1,8/50 Ai - Fujicolor-400 |
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Très agréable de regarder cette série avant d'aller se coucher
Une préférence pour le première et la dernière Du beau travail, comme d'habitude |
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Agréable à regarder, au réveil Le problème des jupes courtes est qu'il faut avoir de belles et grandes jambes, ce qui n'est pas leur cas | |
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Ce n'est pas si simple. Là-bas, ce n'est pas la suédoise aux jambes longues comme un jour sans pain qui a la préférence des hommes…
Elles ont de belles et courtes jambes : elles (et ils) sont en moyenne plus petits que nous, mais aussi plus soignés, moins gros et gras… et souvent les pieds un peu en dedans ; mais, les pieds en canard, est-ce plus beau ? Pour un regard d'homme, il y a une assez grande proportion de filles d'une beauté… Je n'ai pas de photos ; difficile de se planter avec sa gueule de métèque européen devant quelqu'une très belle qu'on ne connaît pas, et de lui dire dans une langue qu'elle ne comprend pas qu'on la trouve trop belle et qu'on veut la photographier… J'ai quelques photos volées ratées… |
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Comme partout, des belles et des moches, mais le plus important c'est aussi ce qu'il y a à l'intérieur
Montre tes photos moches, comme tu dis |
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Montrer des photos moches
Plutôt mourir Voici une très belle femme en rouge, dans un temple rouge, à Nara (sanctuaire Kasuga Taisha). HS-10 HS-11 Nikon F - 2/35 F - Fujicolor-400 |
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Eh bé voilà, quand on veut on peut Moi qui croyait être le seul à faire des photos moches Les tongues avec les chaussettes, pas vraiment sex | |
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C'est très répandu.
Si tu en veux, tu peux commander ce modèle sur ce site. |
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Très belle cette deuxième avec la dame qui semble flotter
J'ai veauté... NB. Je confirme pour les chaussettes spéciales tongs : c'est extramidable |
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Je confirme la deuxième est onirique, très classe. Elle me fait rêver L'idée d'un univers infini me rend fou |
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Elle me fait rêver aussi.
Pourtant, au moment même où j'ai déclenché, j'ai râlé C'était beau, je la suivais, et j'aurais voulu l'avoir une demi-seconde plus tard, juste après le poteau… |
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Je suis également fasciné par cette photo.
Ne regrette pas d'avoir déclenché à cet instant, Laurent. Certes, il y a le poteau juste derrière cette dame, mais sa posture me paraît idéale. Une demi-seconde plus tard, elle se serait écartée du poteau mais il n'est pas certain que son allure serait aussi gracieuse. Une belle réussite. Je crois que nous connaissons tous ces moments où l'on a l'impression d'avoir réussi une belle photo et dans ton cas, elle est réellement belle. Pour notre ami Jacques, Pote, je crois que ta sélection devrait se limiter à cette photo qui est un condensé du Japon |
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Comme le Pirate en chef, j'aurai bien aimé que cette dame se détache du poteau, mais alors gare à la lanterne sur la tête.
Aurait elle toujours "flotté" comme le dit très justement Tromer? Car c'est bien ce fait le charme et la poésie de cette photo, le flou y participe pleinement en contraste saisissant avec la précision du mur qui alterne densité et grains du bois avec transparence du papier. Et il est vrai qu'une correspondance entre le poteau du 1er plan et celui de l'arrière plan un peu plus libre de la dame aurait peut être renforcé l'effet. Bien trouvé cette 1ere série sur les vêtements, vivement la suite. |
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Voici venu, à point nommé, l'occasion de présenter les japonais au temple !
Ils pratiquent un mariage singulier entre shintoïsme et bouddhisme, qui se manifeste, dans la vie quotidienne, par des rapports chaleureux et joyeux avec les nombreux lieux de culte. On vient saluer les ancêtres, et les divinités. La décontraction souriante avec laquelle les fidèles viennent se recueillir quelques instants est étonnante pour nous autres occidentaux, habitués à des pratiques bien plus graves. Les rites visibles, pour le visiteur ignorant, sont les suivants : on dirige vers soi la fumée de l'encens qui brûle devant le temple. On se rend à l'autel disposé à l'entrée, on lance une pièce dans un coffre disposé à cet effet, on appelle la divinité, en heurtant une cloche ou un gong au moyen d'une corde, on frappe dans ses mains. Dans la majeure partie des cas on n'entre pas dans le temple car l'intérieur est réservé à la divinité, mais on reste à l'extérieur ou dans une étroite entrée à proximité des portes. Nous avons simplement photographié le rapport visible des gens avec le temple et le religieux. Tokyo, au nord du parc d'Ueno H1 Tokyo, Ueno, île sur l'étang Shinobazu. Une fête au temple Bentendo, dédié à Benzaiten, déesse de la bonne fortune, de l'éloquence, des eaux et de la musique. En cette période d'Hanami, c'est la fête pendant plusieurs jours. H2 Kamakura, cérémonie des fleurs, au sanctuaire shinto Tsurugaoka Hachiman-gū H3 H4 Dans ce même sanctuaire, on offre des petites statuettes dans des salles troglodytes, en guise d'ex-voto H5 Encens, devant le Sencho-ji, Tokyo, quartier d'Asakusa. H6 H1, H4, H6 : photos Coignet, Nikon F2 & 2/35 F - Fujicolor 100 et 400 H2, H3, H5 : photos Marielle, Nikon D700 & 2/35 Ais |
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J'aime beaucoup la composition et la dynamique de la dernière, on s'y croirait presque! | |
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Que deviennent les petites statuettes ? | |
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Les petites statuettes, au dos desquelles les gens écrivent leurs voeux, sont ensuite disposées sur les statues des divinités (et autour d'elles) - à voir ici...
Il y a d'autres types d'ex voto : des voeux écrits sur des papiers noués sur des fils tendus devant les temples ou des petites planchettes en bois, qui sont brûlées lors de cérémonies, ou encore des tuiles qui sont utilisées pour la réfection des toits des temples. |
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