Mon Dieu, que j'envie les peintres! Pouvoir se poser quelque part, sortir ses pinceaux, ses tubes et poser un regard apaisé et libre et gourmand sur quelque vieille coque en bois.
Et que j'envie ces gens qui habitent sur une île, au bord d'un rivage et qui ont l'infini pour reposer leurs yeux et mettre un peu de paix dans leur âme.
Et que j'envie ces gens qui savent nous transmettrent tout cela
Solange, j'ai habité sur mon Île de Noirmoutier dès l'âge de 15 jours jusqu'à mes 46 ans passés. J'ai beaucoup aimé, mais aujourd'hui, je suis content lorsque j'y retourne (tous les 15 jours env.) , et je suis heureux d'en repartir. Ma vie n'est plus là, et je ressens trop de nervosité, le rivage ne m'apaise plus. Je viens, lors de ma dernière journée de villégiature, de reprendre mon appareil et j'y ai fait les quelques images que voici. Il ne faut pas croire que c'est tout beau, surtout lorsque l'on passe ses hivers, même avec l'habitude. Hors saison, lorsque le vent souffle très fort et que tu ne peux sortir de la maison, pas beau...
Oui, j'ai habité à Granville pendant quelques années et je me souviens de ces hivers qui sont parfois bien pesants Et pourtant, viennent toujours ces moments où l'appel d'horizons infinis se fait bien ressentir. Peut-être sommes-nous comme ces chats qui ont toujours besoin d'être de l'autre coté de la porte qui est fermée
Ah oui, mais à bien y regarder on se rend compte assez vite qu'il y a champ et champ! Celui là, avec ses petits nuages normands et ses jolies ombres, on voit bien que ce n'est pas le même champ que celui d'HB De plus, ce champ est en couleurs et on ne peut que rester comme envahi d'un sentiment d'étonnement et presque de reconnaissance devant cette conscience qui nous assaille, soudain, du travail du photographe qui, avec détermination et comme mu par un soudain trait de génie, a placé son ombre fort poétiquement à l'endroit exact où elle devait être à cet instant précis.
Oui, oui, y'a une petite tendance comme ça, parfois (j'espère seulement que c'est pris pour ce que c'est).
Quant à cette dernière photo de Tromer qui semble passer l'été à s'enivrer de lumières et de couleurs, elle ne peut inspirer qu'un profond silence admiratif et songeur (j'aime bien les serpents; celui-ci est très beau et un peu étrange en ce lieu?)...
Garp, des bateaux, des bateaux !!! et puis, toujours, de beaux portraits...
Se prêtant moins au lyrisme, après de longs travaux, un nouvel incident avec le remplacement d'un convecteur important et … Mon inquiétude devant la perplexité des monteurs (il faudra attendre la "remise en chauffe", en septembre, pour savoir si le montage est correct).
Rien ne peut être pensé sans son contraire. Héraclite
Quant à cette dernière photo de Tromer qui semble passer l'été à s'enivrer de lumières et de couleurs, elle ne peut inspirer qu'un profond silence admiratif et songeur (j'aime bien les serpents; celui-ci est très beau et un peu étrange en ce lieu?)...
Un jour qu'il se livrait à la prière, un serpent énorme se glissa depuis ses pieds jusqu'à sa poitrine. Le saint n'en continua pas moins sa prière ; mais quand il eut fini, il dit au serpent : « Je sais bien que dès le commencement de la création, tu inquiètes les hommes, autant qu'il est en ton pouvoir; si cependant quelque puissance t'a été donnée sur moi, traite-moi comme je l’ai mérité. » Quand il eut parlé ainsi, le serpent, sortant précipitamment par son capuce, tomba mort à ses pieds. Dans la suite, il réconcilia deux évêques en discorde, et prédit qu'il mourrait le lendemain, vers l’an du Seigneur 270.
Et bien ce Léonard, tout saint qu'il est n'est pas gentil du tout d'avoir provoqué la mort de ce malheureux serpent! Il est vrai que l'Eglise a toujours chargé cette pauvre bête de toutes les forces maléfiques que ces gens là sont capables d'imaginer et la rendant encore aujourd'hui victime des ignorants et des superstitieux. C'est ainsi qu'il y a quelques semaines, je tombai sur l'un de ces imbéciles déguisé en aventurier du dimanche qui, sous l'oeil admiratif de sa progéniture tapait à grands coups de batons sur une pauvre couleuvre qui avait malheureusement décidé de traverser le chemin ce jour là. Je lui fis part de ce que cela m'inspirait en termes suffisamment explicites pour le laisser coi, le temps de m'éloigner prudemment. Mais ce Saint Léonard était probablement une bien bonne personne...
HB
....Merci Garp, mais l'été, mon inspiration est dans le mou ...
Alors, je veux bien croire que tout le monde va se joindre à moi pour te souhaiter que cette (légère) défaillance, passagère sans doute, n'atteigne que ton inspiration
Et pourtant, viennent toujours ces moments où l'appel d'horizons infinis se fait bien ressentir. Peut-être sommes-nous comme ces chats qui ont toujours besoin d'être de l'autre coté de la porte qui est fermée 
De plus, ce champ est en couleurs et on ne peut que rester comme envahi d'un sentiment d'étonnement et presque de reconnaissance devant cette conscience qui nous assaille, soudain, du travail du photographe qui, avec détermination et comme mu par un soudain trait de génie, a placé son ombre fort poétiquement à l'endroit exact où elle devait être à cet instant précis. 
