Lorsque mes projets sont plus modestes, ce qui est le cas le plus courant, c'est volontier la Bretagne, la Manche, les Alpes, la Loire... Très français.
Faute de vacances je regarde la nuit étoilée, alors je voyage très loin...
Et lorsque je suis loin de ceux que j'aime, les étoiles sont pour moi le lien qui me rapproche d'eux. Parfois, nous regardons ensemble les mêmes étoiles, à des milliers de kilomêtres de distance, et nos regards sont ainsi réunis.
J'ai aussi quelques souvenirs de ciels étoilés qui valent tous les voyages du monde.
Bonsoir.
Oui, j'ai entendu parler de cette théorie du Big-Bang fossile. C'est pour moi un peu incompréhensible, au-delà de ma capacité d'appréhender les choses.
Alors, je vis simplement. Par exemple, ce soir, je vais sortir au resto...
Bon appétit !
Je commence : après le décès de ma valeureuse Peugeot 405 diesel la semaine dernière, j'ai fait aujourd'hui une acquisition remarquable à Forcalquier : une Peugeot 309 diesel blanche, agréablement cabossée, dotée d'un crochet de caravane et d'une galerie de toit du meilleur effet, ayant valeureusement parcouru 394 000 km, roulant encore, le tout pour 500 euros, auto-radio comprise.
Il faudrait être fou pour dépenser plus !
394 000 km !
Je me souviens parfaitement que dans les années 70 Renault envisageait que ses modèles aient une durée de vie n'excédant guère les 100 000 km et avait donné clairement des consignes en ce sens à ses ingénieurs. La raison ? Pour que le parc automobile soit renouvelé plus rapidement et que leurs ventes soient d'autant plus nombreuses. Hélas pour eux et heureusement pour nous ses concurrents n'ont pas eu les mêmes objectifs !
Alors tant qu'on y est...
Ici, par -2°, j'ai ratissé les feuilles d'automne tombées dans le jardin : on voit à nouveau le vert du gazon. C'est plus joli que le brun des feuilles mortes mouillées.
J'ai ressorti la guitare de sa valise, les 6 cordes sont toujours là
Mais alors Line Piano c'est un gars ou une fille
Quoi, j'ai dit une connerie
Me semblait que c'était le moment où jamais...
Cher Edouard H, Camarade,
J'espère que cette "visite" se sera bien passée pour toi. C'est pour moi un des pires souvenirs de ma période d'enseignant. J'étais jeune, il est vrai, mais j'ai toujours trouvé cette méthode d'inspection infantilisante et rien que d'y penser, je ressens encore ce "trac" qui me faisait ne pas trouver le sommeil la veille, avoir des crampes d'estomac le matin, des sueurs pendant, et des doutes au moment du debriefing lorsqu'au fond de la classe, alors que les élèves étaient partis en récré, il fallait "justifier" ce qui venait de se passer durant la matinée. L'inspectrice partie (il y avait déjà peu d'hommes à ce poste !) retrouver les collègues et répondre à nouveau à leurs questions : "Alors, c'était comment? ça s'est bien passé ? Elle est pas trop vache ?"... Je revois surtout la tête des élèves que je retouvais par la suite. Ils avaient bien compris l'importance de cette "présence" au fond de la classe et la plupart du temps s'étaient montrés exemplaires. Pour les en remercier, et aussi pour décompresser, je leur offrais chaque fois, je crois, un moment de détente sous la forme qu'ils appréciaient le plus chant-musique-guitare... Souvenirs, souvenirs.
Je ne sais à quelle sauce tu auras été dégusté; j'espère qu'elle n'aura pas été trop assaisonnée. Les techniques ont sans doute changé ?