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Je rentre a la casa, après avoir vu au théâtre de la ville Victor ou les enfants au pouvoir, que je recommande chaudement. Rire fait du bien, et le spectacle est remarquablement bien monté. Les piratiens vont-ils au théâtre ? Je n'ai encore jamais eu de réactions ici en parlant de théâtre, bien que j'ai pu par exemple chaque année évoquer Avignon. |
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Je n'y vais pas très souvent. La dernière fois à Avignon j'y ai vu Julian Beck. "Quand tu ne ris pas tu ne vis pas" |
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À cette époque, j'étais trop jeune. As-tu vu aussi Sarah Bernhardt ? |
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Non, mais j'ai vu Jouvet à l'Athénée dans Knock. Je dois avouer que n'en ai pas un souvenir très précis. |
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Sarah Bernhardt, je ne m'en souviens pas, mais il faut dire que je perds un peu la mémoire. J'avais posté une photo de Julian Beck ici "Quand tu ne ris pas tu ne vis pas" |
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J'avais oublié cette photo. Tu y étais donc vraiment ! Ça alors ! | |
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... comme quoi, la mémoire, c'est comme certains messages, parfois elle s’efface, parfois elle demeure vive ... Sorry ; page tournée à mots vais et sciants |
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C'était chaud ! "Quand tu ne ris pas tu ne vis pas" |
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Ce devait aussi être passionnant ! | |
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... comme de nombreuses choses de l'époque "chaudes et passionnantes". | |
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hédoniste nihiliste |
Jules et Jim? |
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coignet a écrit : ... Les piratiens vont-ils au théâtre ? Je n'ai encore jamais eu de réactions ici en parlant de théâtre, bien que j'ai pu par exemple chaque année évoquer Avignon. Ah non, pour moi très très peu de théâtre (moins d'une fois par an en moyenne). Depuis quelques années, peu de concerts (j'étais plus assidu plus jeune, jazz, world, quelques chanteurs comme Nougaro). Depuis toujours, pratiquement pas de concerts classiques : j'ai vu 3 opéras dans toute ma vie, jamais de récital. |
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Nous n'avons pas tout à fait les mêmes loisirs hors pirate, donc ! Pour moi, le théâtre c'est environ une fois par mois (j'aimerais plus), et, au moment du festival d'Avignon, tous les jours, parfois plusieurs fois par jour (maintenant je n'habite plus à côté, ce sera différent). Le concert, à un rythme un peu plus soutenu, deux fois par mois environ depuis que je suis à Paris ; à Avignon, forcément, c'était parfois moins bien qu'il y ait eu de bonnes programmations là-bas, et le TGV pour aller à Lyon et Paris. Concerts classiques exclusivement, beaucoup de récitals, parfois de l'opéra et des concerts symphoniques. Je peux prendre le train ou l'avion pour un concert... Je ne suis allé qu'à quelques très rares concerts non classiques (trois ou quatre ?), et ce il y a fort longtemps ! La dernière fois, Jane Birkin probablement en 1990. Je passe, en écoute de musique, par des cycles mono-maniaques, grâce à ou à cause du disque. Certains sont des cycles longs, le plus long m'accompagnera probablement toute ma vie : tous les enregistrements de Dinu Lipatti depuis que je l'ai découvert vers l'âge de 15 ans. D'autres sont plus courts. En ce moment, après quelques mois à écouter tous les enregistrements disponibles de la Walkyrie (j'ai élu à mon sommet Karl Böhm / Bayreuth 1967 et Pierre Boulez / Bayreuth 1976-80), c'est le 3e concerto pour piano de Bartok*. Mon préféré, pour l'instant (je ne les ai pas tous écoutés encore) : Lipatti/Paul Sacher 1947. En alternance avec les quatre derniers lieder de Strauss, par Nina Stemme. Il n'est pas exclu que je me remette un de ces jours à écouter en boucle les variations Goldberg de Bach par Wilhelm Kempff. ________________ *. j'attends avec une certaine impatience le 2 octobre 2013 car le 3e concerto de Bartok sera joué salle Pleyel. J'attends aussi beaucoup du 26 septembre, car le concerto pour deux pianos de Francis Poulenc y sera joué par les sœurs Labèque, avec Georges Prêtre à la direction d'orchestre. Poulenc est l'un de mes compositeurs favoris. Pour l'orchestre, les compositeurs du XXe siècle sont à mon goût irremplaçables. |
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Nous avons eu un bel échange, Laurent et moi, au sujet de nos pianistes préférés. Maurizio Pollini est un choix partagé. Je lui ai dit aussi toute mon admiration pour Rudolf Serkin et plus particulièrement pour son interprétation des dernières sonates de Beethoven. C'est toujours un plaisir d'échanger avec des gens érudits et ouverts. Depuis mon arrivée à Toulon il y a une dizaine d'années, je ne suis guère allé qu'à l'Opéra (Nice, Marseille, Toulon et Orange), disons une fois l'an. En CD, je ne me lasse pas d'écouter Tosca (interprétation de Victor de Sabata, avec Callas, Di Stephano et Gobbi) et j'ai souhaité assister à une représentation, ce qui fut possible à Marseille. Les artistes n'étaient pas connus des amateurs de mon niveau, mais le je ne regrette pas le déplacement. Par contre, je garde un fort mauvais souvenir d'une représentation "au top" de La Traviatta au théâtre antique d'Orange. Nous étions légèrement sur le côté, serrés comme des sardines, et n'entendions pas grand'chose. Le théatre de la région qui me semble disposer d'une excellente acoustique est celui de Nice. Je ne connais pas le nouveau théâtre d'Aix-en-Provence. Celui de Marseille, entièrement revêtu de marbre, manque de résonance et pose des problèmes aux interprètes. Une petite histoire : il y a quelques dizaines d'années, un brouhaha s'était installé dans la salle car un ténor manquait d'ampleur. Un marseillais s'est alors levé et s'est écrié : "Taisez-vous. Laissez donc chanter le mime !". Cette année, je souhaite me rendre au moins une fois au festival de piano de La Roque d'Antheron, et assister à quelques petits concerts en Haute Provence. Je ne me rends que très rarement au théâtre, sauf quand nous montons à Paris. |
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Pythéas a écrit :
Cette année, je souhaite me rendre au moins une fois au festival de piano de La Roque d'Antheron L'été dernier, grâce au festival de la Roque d'Anthéron, j'ai assisté à un superbe concert comprenant le 3e concerto de Prokoviev. Les pianistes qui se produisent à ce festival sont non seulement généralement excellents, mais aussi désireux de partage de la musique en dehors des cercles plus froids et glacés des grandes salles. Voici, retrouvé grâce à une recherche en archives par les auteurs de ce site cité ci-dessus, La Leggierezza de Liszt enregistrée par la BBC le 25 septembre 1947. L'enregistrement n'a pas été publié car il est incomplet (manquent les premières mesures). Lipatti avait enregistré cette pièce à Abbey Road, mais la matrice a été accidentellement détruite, et donc non publiée. Le phrasé comme le toucher sont miraculeux. |
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J'ai eu la chance de passer une semaine à la Roque d'Anthéron en juillet dernier. J'ai découvert Claire Desert et Boris Berezowki et eu plaisir à revoir un Pirate éminent de ce site. De grands moments d'émotion comme seule sait en donner la musique. Mon message vient de se croiser avec celui de Laurent |
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coignet a écrit : Le phrasé comme le toucher sont miraculeux. Je découvre et j'approuve. Liszt est souvent pénalisé par des interprétations brillantes mais sans profondeur. |
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Je ne vais pas souvent au théâtre. Je garde un immense souvenir d'avoir eu la chance de voir Laurent Terzieff à trois reprises, une fois à Nancy et deux fois à Paris. Ce grand acteur paraissait toujours être habité par son texte. De grands moments d'émotion. |
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Du coup, mardi je suis allé au théâtre. Volare par le théâtre El Duende "Quand tu ne ris pas tu ne vis pas" |
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Pour ma part, j'ai passé mon dimanche de Pâques dans un théâtre, un peu particulier mais bigrement vivant: Audrey Vernon offrait ce dimanche deux "one woman show" en soutien des "Pétroplus". "Comment épouser un milliardaire" et "Marx et Jeny", tout-à-fait d'actualité, particulièrement approprié et une excellente interprétation, chapeau bas jeune dame. Gilles |
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Après avoir vu et entendu Siegfried il y a quelques semaines, j'ai eu le plaisir d'assister hier soir à une représentation du Crépuscule des dieux à l'opéra-Bastille de Paris. Après une belle saison, c'est bientôt terminé, mais les ultimes représentations s'échelonneront de ce dimanche 16 juin jusqu'au 26 juin. La dernière fois, c'était en 1957 ; la prochaine en 2068 ? Si vous en avez la possibilité, le temps, l'envie, n'hésitez pas à profiter de cette rare opportunité d'assister à une représentation d'une saison du Ring à Paris. Philippe Jordan, nouveau jeune chef d'orchestre de l'opéra de Paris a fait un travail remarquable, la distribution est superbe (à part un Siegfried dont la voix peine à traverser la salle), et la mise en scène — sans éviter quelques travers de la mode du temps (quelques animations vidéos parfois gratuites) ainsi que le jeu désormais inévitable de la vision se voulant décalée — est efficace et inventive. Hagen (Hans Peter König) et Mime (Wolfgang Ablinger-Sperrhacke) resteront probablement dans les mémoires ; Brünnhilde (Brigitte Pinter) était également magnifique, mais ce ne sera pas elle lors des prochaines et dernières représentations. Sophie Koch est peut-être la plus impressionnante, qui campait hier une superbe Waltraute, et sera Fricka dans la prochaine Walkyrie. |
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Coignet a écrit Sophie Koch est peut-être la plus impressionnante, qui campait hier une superbe Waltraute, et sera Fricka dans la prochaine Walkyrie. J'ai eu le bonheur et la chance d'écouter Sophie Koch en récital à Metz avec l'Orchestre National de Lorraine sous la direction de Jacques Mercier avec au programme du Wagner et du Richard Strauss. J'ai été subjuguée par la voix de Sophie Koch qui de plus semble être une personne d'une grande valeur humaine. Après ce spectacle, je me suis précipité sur l’enregistrement en DVD du Chevalier à la Rose de Richard Strauss avec Sophie Koch et Renée Flemming dans le rôle de la Maréchale. Bouleversant. Le Chevalier à la rose En écoutant des artistes d'aussi grand talent on atteint des sommets de sensibilité artistique. La musique est pour moi l'art qui apporte le plus d'émotions. |
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hédoniste nihiliste |
Un spectacle original: "The art of the score", au New York Philharmonique i.e. musique de films en direct live... bande son! Photos interdites pendant le spectacle : il faut attendre l'entracte pour déclencher... et prendre le jus, l'ambiance éclectique Le meilleur de la soirée c'est d'aller diner, tard (10h), en sortant du Lincoln Center "chez" Daniel Boulud, juste en face... |
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