|
||
|
Merci Effectivement , la salamandre ne connait pas de prédateur à cause d'une substance cutanée pouvant provoquer des brûlures. C'est assez surprenant. je suppose que cette couleuvre manquait d'expérience. Elle s'est rapidement enfuie, mais on peut imaginer que la salamandre s'en est tirée. | |
|
||
|
||
|
||
|
Bonsoir, Je dois être un peu malade, car j'arrive à voir plein de petits personnages qui me regardent dans ces fleurs |
|
|
||
|
tout va bien. Tu as effectivement reconnu de drôles de portraits dans ces pensées | |
|
||
|
||
|
||
|
Je ne pense pas que cette photo ait été prise au bord du Rhin... | |
|
||
|
non, un peu plus haut sur la carte, Islande. | |
|
||
|
Bonjour, Mardi dernier je me promenais dans le Sundgau, essayant de capturer en 4x5 quelques paysages de cette région. En repartant j'ai eu la surprise de trouver une diapo par terre, au débouché d'un chemin agricole sur la D 105, quelques centaines de mètres avant que celle-ci croise la D 21.4, en direction de Wentzwiller ; c'est déjà rare de nos jours de voir une diapo, mais par terre dans un chemin agricole... Curieux de nature je l'ai ramassée, et reproduite : la voici Elle est dans un triste état, ayant dû passer à plusieurs reprises sous les roues d'un tracteur, sans compter les intempéries. Le paysage représenté n'est pas le Sundgau mais un paysage alpin. Il me fait penser à la haute vallée de la Durance, entre Guillestre et L'Argentière, mais ce n'est pas là. Aucune indication sur le cache, qui ressemble un peu à un Gepe mais sans nom. Et il ne s'agit pas d'une diapo prise sur film inversible car les bords sont transparents, c'est donc un contretype d'un négatif couleur : quelqu'un devait suffisamment tenir à ce paysage pour le reproduire sur diapo ; mais dans ce cas, pourquoi la semer ensuite ? Alors je vous livre ce mystère... Plog |
|
|
||
|
J'aime bien ce genre de mystère | |
|
||
|
J'aime y voir une forme de bouteille à la mer... Coin. |
|
|
||
|
||
|
||
|
Bravo ! C'est très joli. J'aurais bien vu cela un peu plus lumineux, mais c'est du détail. | |
|
||
|
Comme ceci peut-être.. |
|
|
||
|
et avec un peu moins de bleu… |
|
|
||
|
Comme cela alors.... |
|
|
||
|
Cela me paraît plus naturel pour du bois, oui ! | |
|
||
|
C'est super beau Philippe |
|
|
||
hédoniste nihiliste |
J'aimais bien la version bleue, qu'en pense Tromer? |
|
|
||
|
Fallait y penser | |
|
||
|
sanglier a écrit : Fallait y penser J'ai eu l'idée en voyant posées sur la table des taillures de crayon de couleur faites par ma nièce |
|
|
||
Photographe japonais |
||
|
||
|
paga depuis son bled nous fait part de sa réflexion autorisée et m'interroge: J'aimais bien la version bleue, qu'en pense Tromer? J'ai du mal à choisir. En revanche l'épluchure de crayon a réveillé de doux souvenirs, mêlant odeur du bois et geste délicat. Je revois ma mère; dans la cuisine, prenant un par un les "Caran d'Ache" pour leur redonner une mine suffisamment pointue pour nous permettre, à ma sœur et moi, de colorier sans déborder les pages des albums reçus à Noël en même temps que cette magnifique boite où les couleurs étaient rangées dans un superbe dégradé allant du plus sombre au plus clair. Elle seule avait le droit d'utiliser le bel objet métallique qui laissait tomber sur la table les petites épluchures que nous regardions se mélanger les unes aux autres. J'aimais par un souffle léger les faire se déplacer en évitant soigneusement qu'elles ne tombent par terre. Parfois notre mère pestait car une mine se cassait au fond du taille crayon ; c'était pour elle la preuve que le crayon était tombé, et son regard se faisait sombre. Ni ma sœur ni moi ne pouvions avouer un tel sacrilège ... Le rituel se reproduisait souvent et je m'amusais à voir les crayons diminuer de taille ne restant entiers que sur le couvercle de la boite où ils s'affichaient fièrement. Un jour, alors que nous avions grandi, nous eûmes, pour aller à l'école, le droit d'avoir un taille crayon avec un réservoir ; sorte de pot au couvercle vissant avec deux orifices, un pour les petits crayons, l'autre pour les plus gros ... j'entends encore le bruit si caractéristique du bois découpé par les lames et je sens toujours cette odeur qui s'échappait lorsqu’on dévissait le couvercle pour aller le vider dans la corbeille, près du bureau de la maîtresse ... je me souviens aussi de ma mine déconfite lorsque, mal revissé, le taille crayon s'était renversé dans le cartable ... Je ne sais plus très bien combien longtemps cela a pu durer ? J'ai bien aimé ta photo Proteus Edith: au moment où je poste je découvre l'étagère d'Albator qui m'évoque d'autres souvenirs ... mais ça c'est une autre histoire ! |
|
Édité 1 fois par Tromer lundi 10 novembre 2014 à 14h17 | ||
|
||
|
coignet a écrit : Cela me paraît plus naturel pour du bois, oui ! C'est peut être de l'érableu. "Quand tu ne ris pas tu ne vis pas" |
|
|
||
|
@ Tromer Un tres beau moment de nostalgie |
|
|
||
|
Tromer, Tu décris avec beaucoup de talent les souvenirs que nous évoquent les crayons de couleur Caran d'Ache. Merci d'avoir pris le temps de rédiger ce texte qui colle parfaitement avec cette photo. |
|