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Les allemands, chez qui elle réside, l'appellent Nofretete.
Leica R5 - 2/90 - Fuji Neopan-400 dév in TMAX |
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Nefertiti est visible à l'Altes Museum de Berlin, construit en 1828.
Comme l'ensemble des musées de l'Île des musées, il a été bombardé à la Libération. Il n'a réouvert ses portes qu'en 1966. Aujourd'hui, il fait partie du patrimoine vieillissant légué (si l'on peut dire) par l'ex-Allemagne de l'Est. Une nouvelle campagne de restauration est en cours, tandis qu'en face est menée la lente déconstruction du Palais de la République. Nefertiti échappe à la stylisation de l'ensemble de la statuaire égyptienne, et son buste, de plâtre peint, de taille humaine, est d'une étonnante présence. [cliquer sur les petites photos pour en afficher de grands formats]
On connaît moins ces petits bustes de Nefertiti et d'Akhenaton. [cliquer sur les petites photos pour en afficher de grands formats]
La sensualité presque animale de Nefertiti sur ce petit buste de pierre, et l'arrogance altière d'Akhenaton, sont d'une présence et d'une vérité troublantes. Très abîmé, le dernier, en bas à droite, est, comme le buste de Nefertiti, un modèle de plâtre peint destiné aux peintres et sculpteurs, leur donnant les indications pour représenter les souverains. On pense que c'est pour cette raison qu'elle n'a qu'une pupille représentée : avec, pour les peintres, et sans, pour les sculpteurs. Nefertiti nous est parvenue avec une extraordinaire fraîcheur. Akhenaton n'a pas eu cette chance. Mes enfants l'ont immédiatement appelé Predator. Nefertiti étonne, interroge, émeut. Le public, bien que peu nombreux dans les musées allemands, cherche à saisir ce qu'elle aurait à dire. Et les petits enfants s'émerveillent.
Les plus grands enfants font les guignols : ci-dessous, l'un de mes fils, et l'administratrice, avec les souvenirs de la boutique du musée... Photographié au Leica R5, 2/90, films Fuji Neopan-400 dév. in TMAX & Afga APX-400 dév. in D-76 |
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Rendre visite à Nefertiti et à Akhenaton ne laisse personne indifférent.
Avant d'atteindre la salle où sont exposés les bustes en plâtre des deux époux, nous traversons des salles consacrées à l'Egypte ancienne, et certains en profitent pour distiller leur art photographique D'autres ne regardent le fameux buste qu'à travers l'écran LCD de leur appareil numérique Mais la plupart des visiteurs sont époustouflés, quel que soit leur âge
Il est vrai que le Roi et la Reine sont d'une beauté à couper le souffle, et d'une majesté qui impose le respect par delà les millénaires
M7 + Summilux 50 & Summarit 75 + Agfa APX-400 (vous remarquerez sur la photo du portrait de Nefertiti la silhouette de votre administrateur...) |
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Tout cela est joliement fait et bien présenté ! Bravo les Admin. & Co :D: | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Nefertiti semble être une image (et une beauté) hors du temps...
...indifférente et déférente (en même temps) aux regards de photographes contemporains Belle série ! touche pas à mon hamac !
http://barnackla404.blogspot.com/ |
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Contrevenant à la demande de l'administration centrale, nous avons omis de dater les oeuvres présentées...
Amenophis IV, futur Akhenaton et son épouse royale Nefer Neferou Aton ("Dans la beauté d'Aton, la Belle est venue") au joli diminutif Nefertiti ont vécu à la fin de la XVIIIè dynastie égyptienne, soit vers 1350 avant JC) |
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dans LE MONDE DES LIVRES du 07.05.09 — extraits du site lemonde.fr « Et si le portrait le plus célèbre de l'art égyptien était un faux ? Le buste de Néfertiti du Musée de Berlin a plusieurs fois été mis en cause, malgré les dénégations indignées des autorités du musée. Mais, cette fois, l'enquête minutieuse d'Henri Stierlin pourrait bien emporter la conviction que, décidément, la belle épouse du pharaon Akhenaton est le fruit d'une imposture. L'historien se montre à juste titre méfiant devant une oeuvre trop unique, alors que l'époque amarnienne (XIVe siècle av. J.-C.) a fourni tant de portraits royaux. Port de tête, épaules coupées, structure même du buste - une très épaisse couche de plâtre sur âme de pierre - sont presque sans exemple. La fraîcheur des couleurs, obtenues grâce à des pigments antiques d'origine minérale (ce qui rend toute datation par carbone 14 inopérante), peut surprendre, et l'on se demande pourquoi la reine est borgne : l'oeil gauche n'a jamais existé. Mais si ces éléments éveillent le doute, les conditions de la "découverte" en 1912, et la destinée du buste durant la dizaine d'années qui suit, intriguent davantage encore. Pourquoi si peu de détails dans les rapports de fouilles de l'archéologue Ludwig Borchardt (1863-1938), pourtant très soignés habituellement ? Pourquoi n'en donner qu'une photographie partielle et inutilisable ? Pourquoi une pièce aussi exceptionnelle échappe-t-elle aux règles habituelles de répartition des oeuvres entre l'Allemagne et l'Egypte ? Pourquoi n'est-elle pas remise aussitôt au Musée de Berlin, mais déposée pendant de longues années chez un mécène de la fouille ? Pourquoi Borchardt fait-il tout son possible pour éviter que la tête ne soit exposée au public, y réussissant pendant douze ans ? Pourquoi, enfin, rédige-t-il seulement en 1923, peu avant la première exposition publique, un rapport scientifique bâclé et invraisemblable ? On laissera au lecteur le soin de découvrir la clef de l'énigme, ne révélant qu'un élément qui n'enlèvera rien au suspense palpitant qu'entretient Stierlin : si faux il y a, ce n'est pas à des fins mercantiles, mais à titre expérimental et donc scientifique. L'honneur est sauf ! » LE BUSTE DE NÉFERTITI. UNE IMPOSTURE DE L'ÉGYPTOLOGIE ? d'Henri Stierlin, Ed. Infolio, 138 p., 18 €. Maurice Sartre |
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Quelle visite ! Impressionnant, merci L'idée d'un univers infini me rend fou |
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… Mais, l'égyptologie EST un imposture !
Non ? Faut, faudra, faudrait … Il aurait fallu. |
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Pour en savoir plus, vous pouvez écouter l'historien de l'art Henri Stierlin sur France Culture, invité de ce jour à 14h30 dans l'émission salon noir, que l'on peut écouter depuis cette page donnée en lien. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Je découvre avec grand intérêt ce reportage des Pirates en chef.
Le buste de "Nefer Neferou Aton" est-il d'époque ? C'est très discuté, si j'en crois une émission récemment programmée par ARTE (ou la 5). Les arguments réfutant son authenticité sont solidement charpentés. Le buste aurait été trouvé dans un état exceptionnel à même le sable, dans une zone déjà fouillée, à côté d'un autre buste en pierre très abimé. Il se pourrait que l'archéologue se soit fait doubler par un collaborateur qui aurait présenté le buste à l'empereur d'Allemagne, et qu'il n'aurait pas osé le contredire. Cela étant, ce buste est absolument magnifique. |
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Imposture ou non, le Neues Museum de Berlin fête le centenaire de la découverte de ce buste (6 décembre 1912) avec une belle exposition : Im Licht von Amarna, jusqu'au 13 avril 2013.
Nefertiti a été déménagée depuis notre dernière visite. Elle trône seule sous une coupole du Neues Museum, et il est interdit désormais de la photographier. Heureusement, il reste quelques avatars modernes à vous montrer : |
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Moi dilettante |
Certes, ce n'est pas Nefertiti, mais cette statuette de quartzite rose est à mon avis un des merveilles du Musée du Louvre. Selon certains, il s'agirait de la Princesse Meritaton, fille aînée d'Aménophis et de Nefertiti. |
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